Vingt ans après le futur
Les merveilles de la technique

Happy 2001 everybody!  The future is now!
-- Arthur C. Clarke, lors du concert de Jean-Michel Jarre pour le nouvel an 2001 à Okinawa.

Palaiseau, le samedi 22 février 2020

Cher Journal,

La lecture des flux RSS est une expérience qui m'est de plus en plus douloureuse au fil des années. Je ne fais pas référence aux articles tronqués, ni à mes bricolages à base de torify qui ont régulièrement le chic d'exploser en vol, mais aux sujets abordés et leur manière de l'être, au mieux énervante, au pire déprimante. L'un des buts de ces pages est donc d'inverser la tendance dans ce petit coin d'Internet qu'est ma machine. Car oui, il ne faut jamais oublier que chaque ordinateur raccordé au réseau en est un membre à part entière. Chacun peut héberger des services, tout en profitant de ce que les autres machines peuvent avoir à fournir, que ce soit en provenance d'un ordinateur abusivement appelé serveur en salle machine, ou bien un ordinateur portable raccordé en Wifi.  :)

Ainsi donc, quand un article sort un peu du lot, autant en profiter.

Rétrospective de 2019 au CERN

Voilà des gens pour qui la technique, ce n'est pas quelque chose de sale, ou quelque chose à laisser à de la sous-traitance simultanément coûteuse et payée au lance pierre ! Le CERN propose une rétrospective en vidéo des évènements marquants qui ont jalonné 2019. Les travaux qu'impliquent leurs différentes expériences sont impressionnants. Le personnel en charge de la maintenance des infrastructures technique sont des employés comme les autres, et bénéficiant d'autant de considération que les membres des équipes de recherche. Les équipes sont mixtes, ou tout du moins, le service de communication met ce point en avant de la manière la plus intelligente qui soit : en mettant en avant que c'est normal, comme cela devrait être partout, et non pas exceptionnel. Les expériences font partie intégrante des travaux des chercheurs, et à ce titre, ne peuvent pas être reléguées dans usines entièrement automatisées comme le serait une chaîne de production pour une société d'usinage, par exemple.

Le résultat est sans appel : les équipements constituent de fait la machine la plus volumineuse au monde avec 27 km de tunnels rien que pour le grand collisioneur de hadrons, 23 pays membres à ce jour, plus de 2500 scientifiques et techniciens, 2500 personnes qui n'ont pas peur de mettre les mains dans le cambouis, et un même un système de documentation qui a accidentellement permis au commerce mondial moderne d'accumuler des milliards de dollars de retour sur un petit investissement en recherche, recherche qui ne sert à rien soi-disant ; bien que le fait que ç'eût été une bonne chose est parfois sujet à discussion.

À mon sens, le site du CERN comprenant le LHC mériterait amplement sa place parmi les merveilles du monde, si ce n'est pas déjà le cas.

Sauvegardes avec Borg

Ceci est une note de service public à moi-même. Il ne faut pas dupliquer un dépôt Borg puis se servir indépendamment des deux copies, ça ne se marrie pas bien avec le mécanisme de cache :

Warning: The repository at location /mnt/disk1/bck was previously located at /mnt/disk2/bck
Do you want to continue? [yN] y
Cache, or information obtained from the security directory is newer than repository - this is either an attack or unsafe (multiple repos with same ID)

Il vaut mieux initialiser un nouveau dépôt avec borg init pour en créer un neuf. Si le second dépôt doit être une copie du premier, alors il vaut mieux que la recopie se fasse systématique depuis la source vers la destination à coup de rsync. La question de migrer les données de l'ancien dépôt vers le nouveau est laissé en exercice au lectorat, autant qu'à moi-même.

Un dernier mot pour la fin : une sauvegarde n'est pas valide tant qu'elle n'a pas été restaurée. C'est donc l'heure de faire un exercice de restauration de sauvegarde.  ;)

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